Il est encore temps », pouvait-on lire sur les banderoles placées en tête des cortèges organisés dans les plus grandes villes de l’hexagone. Répondant à l’invitation de collectifs citoyens créés pour l’occasion avec le soutien d’associations altermondialistes et de protection de l’environnement, des citoyens ont décidé de marcher, ce samedi 13 octobre, pour sensibiliser l’opinion au réchauffement climatique et à ses conséquences. (Voir le reportage vidéo)
« Vous trouvez normal qu’il fasse aussi chaud en octobre avec des orages comme en juillet » confiait une dame qui n’avait rien d’une écologiste pure et dure lors de la marche organisée à Angers ce samedi, alors que le thermomètre était au plus haut pour la saison. « Les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses et personne ne bouge, même pas nos politiques. C’est à nous les citoyens de réagir, car sinon nous allons laisser un champ de ruines à nos enfants, voire même les condamner à une mort certaine ».
A l’heure des territoires intelligents où les acteurs publics réfléchissent à l’urbanisation de demain, en s’appuyant sur la technologie pour tenter d’économiser les ressources et faire en sorte de réduire l'atteinte à l’environnement, n’est-il pas déjà trop tard ? Selon les plus pessimistes, rien ne pourra arrêter une lame de fond qui pourrait bien balayer tous les espoirs d’un monde meilleur sur son passage.
« Le but c’est d’agir collectivement et le plus efficacement possible. L’humain n’est qu’une petite partie de la nature et il est en train de la détruire et de se détruire lui-même », déclarait Nils, un jeune angevin de 31 ans, membre du collectif « Il est encore temps », organisateur de la marche angevine. « J’espère vivre très longtemps sur cette planète, mais je pense à nos enfants et petits enfants. Je ne veux pas que l’on vive dans un confort démesuré pour que eux n’aient plus rien. Ce n’est pas concevable ». Un discours bien rodé, mais réaliste dont l’objectif est d’inviter chacun a faire des efforts, à ne pas sombrer dans la facilité, laquelle pourrait bien leur être préjudiciable en moins de temps qu’ils ne le pensent. Dénonçant l’immobilisme des politiques, ce jeune militant, - il y avait d’ailleurs beaucoup de jeunes à cette marche -, a avoué qu’il n’était pas si mal à Angers. « Je trouve que c’est une ville agréable, qui fait beaucoup d’efforts pour protéger et mettre en valeur la nature, même si tout n’est pas parfait ».
Après la mobilisation du 8 septembre, c’est la seconde fois que les citoyens français se mobilisaient depuis la rentrée pour lancer un appel à l’action pour le changement climatique. « La démission de Nicolas Hulot du gouvernement a sonné comme une alerte », soutenait un autre militant. « Mais l’urgence est bien réelle car partout dans le monde les effets du réchauffement climatique se font sentir. Il suffit de prendre conscience des océans de plastiques, de l’épuisement de la biodiversité, de la fonte de glaciers, des ouragans de plus en plus dévastateurs ».
Pour la plupart, il n’est plus question de dire ce que l’on a pu entendre il n’y pas si longtemps : « un autre monde est possible, mais bien un autre monde est nécéssaire ». « Ce n’est pas de l’idéologie, c’est une réalité et il faut être aveugle pour ne pas s’en apercevoir », criait une militante, visiblement exaspérée à la vue de grosses voitures stoppées, moteurs tournants, par le mouvement citoyen qui se déplaçait dans la ville. « L’activité humaine ne doit pas travailler contre son environnement mais bien avec lui. C’est à cette condition que nous arriverons à nous sortir de ce mauvais pas. Si nous ne le faisons pas maintenant, il sera trop tard demain ». Mais n'est-il pas déjà trop tard ?
Les citoyens présents, « de plus en plus en plus nombreux à chaque rassemblement », constatait l’un d’eux, s’appuient sur le rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC) lequel à publié le lundi 8 octobre, un rapport sur « Les impacts d’un réchauffement climatique global de 1,5 °C par rapport à 2 °C et les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à suivre pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, dans le cadre plus général du développement durable et de l’éradication de la pauvreté ». Pour établir ce cinquième rapport, les experts ont analysé plus de 6 000 publications scientifiques traitant du sujet.
Le reportage vidéo de la marche angevine...
« Vous trouvez normal qu’il fasse aussi chaud en octobre avec des orages comme en juillet » confiait une dame qui n’avait rien d’une écologiste pure et dure lors de la marche organisée à Angers ce samedi, alors que le thermomètre était au plus haut pour la saison. « Les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses et personne ne bouge, même pas nos politiques. C’est à nous les citoyens de réagir, car sinon nous allons laisser un champ de ruines à nos enfants, voire même les condamner à une mort certaine ».
A l’heure des territoires intelligents où les acteurs publics réfléchissent à l’urbanisation de demain, en s’appuyant sur la technologie pour tenter d’économiser les ressources et faire en sorte de réduire l'atteinte à l’environnement, n’est-il pas déjà trop tard ? Selon les plus pessimistes, rien ne pourra arrêter une lame de fond qui pourrait bien balayer tous les espoirs d’un monde meilleur sur son passage.
« Le but c’est d’agir collectivement et le plus efficacement possible. L’humain n’est qu’une petite partie de la nature et il est en train de la détruire et de se détruire lui-même », déclarait Nils, un jeune angevin de 31 ans, membre du collectif « Il est encore temps », organisateur de la marche angevine. « J’espère vivre très longtemps sur cette planète, mais je pense à nos enfants et petits enfants. Je ne veux pas que l’on vive dans un confort démesuré pour que eux n’aient plus rien. Ce n’est pas concevable ». Un discours bien rodé, mais réaliste dont l’objectif est d’inviter chacun a faire des efforts, à ne pas sombrer dans la facilité, laquelle pourrait bien leur être préjudiciable en moins de temps qu’ils ne le pensent. Dénonçant l’immobilisme des politiques, ce jeune militant, - il y avait d’ailleurs beaucoup de jeunes à cette marche -, a avoué qu’il n’était pas si mal à Angers. « Je trouve que c’est une ville agréable, qui fait beaucoup d’efforts pour protéger et mettre en valeur la nature, même si tout n’est pas parfait ».
« L’activité humaine ne doit pas travailler contre son environnement mais bien avec lui ».
Après la mobilisation du 8 septembre, c’est la seconde fois que les citoyens français se mobilisaient depuis la rentrée pour lancer un appel à l’action pour le changement climatique. « La démission de Nicolas Hulot du gouvernement a sonné comme une alerte », soutenait un autre militant. « Mais l’urgence est bien réelle car partout dans le monde les effets du réchauffement climatique se font sentir. Il suffit de prendre conscience des océans de plastiques, de l’épuisement de la biodiversité, de la fonte de glaciers, des ouragans de plus en plus dévastateurs ».
Pour la plupart, il n’est plus question de dire ce que l’on a pu entendre il n’y pas si longtemps : « un autre monde est possible, mais bien un autre monde est nécéssaire ». « Ce n’est pas de l’idéologie, c’est une réalité et il faut être aveugle pour ne pas s’en apercevoir », criait une militante, visiblement exaspérée à la vue de grosses voitures stoppées, moteurs tournants, par le mouvement citoyen qui se déplaçait dans la ville. « L’activité humaine ne doit pas travailler contre son environnement mais bien avec lui. C’est à cette condition que nous arriverons à nous sortir de ce mauvais pas. Si nous ne le faisons pas maintenant, il sera trop tard demain ». Mais n'est-il pas déjà trop tard ?
Les citoyens présents, « de plus en plus en plus nombreux à chaque rassemblement », constatait l’un d’eux, s’appuient sur le rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC) lequel à publié le lundi 8 octobre, un rapport sur « Les impacts d’un réchauffement climatique global de 1,5 °C par rapport à 2 °C et les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre à suivre pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, dans le cadre plus général du développement durable et de l’éradication de la pauvreté ». Pour établir ce cinquième rapport, les experts ont analysé plus de 6 000 publications scientifiques traitant du sujet.
Le reportage vidéo de la marche angevine...